Forum de la guilde Parabellum
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 Les amants

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3 participants
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Hyann

Hyann


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MessageSujet: Les amants   Les amants Icon_minitimeJeu 16 Aoû - 11:48

En plein cœur du défilé de Deuillevent, une trompette caractéristique retentit au lointain et Hyann sut immédiatement ce qui l’attendait.
Presque instinctivement, il invoqua Aezanda, sa douce succube, maîtresse incontestée dans l’art de la luxure et du plaisir.

Doucement, elle grimpa sur tigrou s’accrochant au corps décharné du démoniste, le massant ou le griffant. Elle était si apaisante et Hyann avait tellement besoin d'elle à ses côtés.

Le démoniste partait rejoindre ses compagnons de guilde, qui projetaient une expédition punitive dans le donjon de Karazhan. Il savait qu’ils ne seraient pas seuls et que la boucherie aurait lieu au pied même du donjon.

La bataille contre l’alliance faisait déjà rage quand les deux complices arrivèrent. Bethesia, un des officers intima l’ordre de massacrer à vue tous les membres de la guilde Tchoutchou qui seraient croisés. Sous un déluge de fer et de feu, Carmélia la grande prêtresse cria que la victoire était proche.

L’offensive adverse avait été contenue et les pertes étaient minimes. Doser nettoyait sa lame, maculée de sang tandis qu'Anniki soignait les blessés les plus graves et que Deathwill donnait sa pitance à son félin.

Sous la pluie battante les carrioles crachaient leurs cercueils vides. Il y avait beaucoup de monde en ce soir maudit et l'eau frappait sur les casques, dégoulinant dans nos yeux ce qui donnait l’impression que tout le monde pleurait en cette funeste soirée. L’odeur de la mort envahissait le champ de bataille.

Et dire que ce n’étaient que les premières escarmouches entre les Brainless et Parabellum d’un côté et les Génèse et TchouTchou de l’autre ainsi qu’une pauvre voleuse de Nephalime qui était prise dans l’affrontement et n’en demandait pas tant. La soirée allait être longue.

Soudain, Seyes, le maître assassin, le guide des Génèse se matérialisa devant Hyann et sa succube et le salua promptement. Les farouches combattants de cette guilde avaient le sens de l’honneur et ils n’étaient pas la cible de la fureur des parabellum ce soir là.

Le voleur était très élancé pour un elfe de la nuit. Il dégageait une aura spirituelle qui le distinguait des autres membres de sa race, ses dagues luisant dans la nuit.

Aezanda le regardait fixement alors qu’il invectivait ses troupes et tentait d’esquiver au mieux les coups de Bladinium une brute de la faction hordeuse.

La succube s’approcha de Seyes mit à danser devant lui, à la grande surprise du démoniste. Elle faisait claquer son fouet de manière sensuelle et attractive et, déjà, l’elfe avait l’air subjugué cyclops . Elle se trémoussait devant lui au milieu des cadavres et Hyann trouvait cela écoeurant Evil or Very Mad .

Pris d’un accès de rage, le démoniste invectiva violemment son démon et la menaça de la renvoyer dans le néant d’où il l’avait sortie.
Mais Aezanda ne l’écoutait même pas. Elle avait jeté son dévolu sur Seyes qui était en osmose totale et rien ne semblait pouvoir casser cette douce alchimie. Ni le bruit des armes qui crépitaient, ni la jalousie du maître invocateur.

Hyann n’en pouvait plus. De rage, il mordit sa succube, s’agenouilla lamentablement devant Seyes pour lui demander de partir et finalement, pleura à chaudes larmes. Pendant ce temps, Aezanda continuait son numéro de charme et le voleur était envoûté I love you .

Le démoniste préparait déjà une malédiction funeste à l’encontre des amants maudits Twisted Evil lorsque Sân, la dictatrice de Parabellum se matérialisa au milieu des cadavres. Suspect Elle fit un clin d’œil à Seyes et les phéromones elfiques firent le reste. Le maître assassin se détourna immédiatement d’Aezanda pour se mettre à danser langoureusement avec la SinDorei I love you .

Hyann profita de cet instant pour renvoyer sa traîtresse de succube et invoquer Kartik, son diablotin.

Il pénétra dans le donjon prêt à affronter son destin en compagnie de ses frères de sang…

Il arrivait face à d’autres ennemis ne pensant plus qu'a tuer.

Hyann

Petit moment de RP au milieu de la bataille hier soir avec Seyes jusqu'à l'arrivée de Sân qui m'a cassé la barraque huhu What a Face .
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Sân

Sân


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Age : 47
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 17/03/2007

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MessageSujet: Re: Les amants   Les amants Icon_minitimeJeu 16 Aoû - 14:20

J'entendis l'appel, loin. Le rituel avait commencé.
Je me sentait mal à l'aise, comme à chaque téléportation : ma tête bourdonnait, et mes yeux purent à nouveau voir net au bout de quelques instants.

La nuit était déjà tombée sur Karazhan, et bien que nous soyons en plein été, l'étreinte glaciale qui baigne cet endroit me fit frissonner; mais le froid n'était pas le seul responsable de ces picotements : j'arrivai en pleine zone de combats, et je lançais instinctivement un sort de protection, cherchant l'ennemi.

Les miens étaient là, dans la clameur des bruits de victoire : le sol aride du défilé de Deuillevent buvait le sang des cadavres encore chaud de la Tchoutchou guilde, et les quelques fuyards de cette coterie sans honneur étaient traqués, débusqués, et massacrés sans aucune pitié : ils n'en présentent aucune également.
Sous le rire à glacer le sang de Hyann, je voyais Deathwill abattre de ses flèches ceux qui couraient inutilement pour sauver leur vies, j'achevais quand à moi un voleur qui se matérialisait dans le dos du démoniste pour tenter d'emporter courageusement un ennemi avec lui dans la mort.

Rassemblant les miens et incantant mes derniers sorts de mort sur les fuyards, j'étais heureuse : rien de tel qu'un petit massacre d'ennemis honnis pour se préparer à affronter la mort vivante citadelle du Gardien, et les hommes étaient alerte et concentrés. Bien.

Il était là.
J'ai senti son regard sur moi avant de le voir.
Et il bien choisi son moment.
Il avançait vers moi en me regardant droit dans les yeux et j'attendais, immobile, qu'il vienne à moi.
Seul membre de l'alliance au milieu de la horde surprise, il avança de son pas léger et sûr, sans me quitter des yeux, et j'étais déjà envoutée. Les Parabellum connaissaient ce Keldoreï, et savait que le groupe de combat de l'alliance appelé "Genèse" n'était pas notre ennemi : il passa sans être ennuyé au milieu des miens.

Bientôt il me fit face : nous nous regardions sans bouger et sans parler. Nous nous étreignîmes, et l'odeur de son parfum mêlée à celle du sang des vaincus avait sur moi un effet euphorisant. Encore excitée par l'escarmouche et le massacre, et la présence de ces mains sur moi je relevait la tête et acceptait son baiser, oubliant où j'étais et savourant l'instant.
J'avais déjà imaginé celà au cours de rêveries solitaires ou de ces longs voyages ou seule dans les airs je relâchais enfin ma vigilance. Et évidement, ce fut très différent, et parfaitement indescriptible si ce n'est pour soi-même, de manière presque onirique.

On dit que dans ces instants si fort émotionellement on oublie tout, jusqu'à un environnement hostile, et je suppose que c'est vrai. Soudain il se contracta de douleur contre moi, et je voyais les pulsations d'un éclat lunaire au dessus de lui.
Je maudissais le druide imbécile qui faisait cela; un groupe de la guilde "Pure" était en effet sur les lieux également. Je lui souhaitait de gouter un jour, quand le tauren serait seul, aux dagues de mon amant.

Comme aujourd'hui alors nous laisserons nos corps aller l'un vers l'autre, dans cette ivresse où se mêlent Désir et Mort, et nous nous abandonnerons dans la volupté de l'amour au pied de l'ennemi vaincu; pour l'heure, mon voleur avait fui.
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Seyes

Seyes


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Age : 35
Localisation : Toulouse
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MessageSujet: Re: Les amants   Les amants Icon_minitimeJeu 16 Aoû - 16:33

C'était une soirée comme les autres. Mes troupes se préparaient à détrousser ça et là quelques objets de valeur dans le repaire de Medivh, mais, très vite, la mage Loë m'avertit de la présence de la Horde, et, puisqu'elle ne pouvait pas identifier leur corps de bataille sans risquer sa vie, je décidai de m'aventurer près des portes de ce sombre manoir, lentement, dagues à la main, prêt à bondir sur l'ennemi.

Je reconnus alors des silouettes familières : Deathwill nourissait son scorpion des restes d'un Quel'Dorei récemment tué - à la vue de celui-ci d'ailleurs, je me fis la réflexion qu'il l'avait bien cherché, les Parabellum n'étant sûrement pas d'humeur à laisser s'enfuir de si fourbes serviteurs de l'Alliance.
Doser parlait avec Anniki, qui s'occupait de prodiguer les premiers soins à quelques membres de la Horde. Bethésia, quant à elle, semblait attendre les derniers Parabellum manquant à l'appel.

Puis, j'aperçus Hyann, un cadavre ambulant qui, malgré l'âge, tenait superbement bien sur ses jambes et semblait - comble de l'ironie - en très bonne santé. Sa succube eut sur moi les effets escomptés : elle me charma, se trémoussa, faisant claquer son fouet sur mon dos. Il est vrai que j'aime le cuir, mais au fond de moi, je savais que tout cela n'était qu'une illusion et que j'en serai bientôt défait, soit par ordre de Hyann, soit par la succube elle-même, lassée de faire des avances.

Cela arriva très vite : du rituel d'invocation, sortait à présent la maîtresse des Parabellum, celle qui m'avait envoûté, sans besoin aucun de recourrir à un sort, à Gadgetzan, la première fois que nous nous étions rencontrés : il s'agissait de Sân, sublime mage Sin'Dorei.
Son visage semblait plus sage et aguerri ; j'avais entendu parler des exploits des Parabellum, et j'étais content pour eux.
Je savais pertinemment qu'un seul faux pas des miens aurait pu conduire à une bataille, et leur ordonnais de ne rien faire à leur égard, ni à celui des Brainless, qui malgré nos différences, étaient à présent de bons amis.

Je repensais à la rencontre brutale avec Bladinium au marais de Zangar, mais très vite je fus sorti de mes pensées ; Sân occupait une place prédominante dans mon esprit, et mon coeur.

Voyant que ses membres n'étaient aucunement aggressifs envers moi, j'avançais vers Sân, confiant.
La dernière fois que je l'avais vue en ce lieu sinistre, j'avais failli y laisser la vie, n'ayant pu que lui envoyer un baiser avant d'être contraint par les armes de quitter l'endroit, sous peine de mourir.

Le sang, les derniers cris agonisants des Tchoutchou, les cadavres commençant à attirer quelques mouches semblaient disparaître au fur et à mesure que je me rapprochais de Sân.

Le soleil était couché depuis fort longtemps, et pourtant, j'avais l'impression que c'était elle qui illuminait l'endroit, tant par sa beauté que par sa maîtrise des arcanes, du feu et de la flace.
Deathwill, Hyann et Doser ne purent s'empêcher de pouffer de rire en me voyant arriver devant elle, penaud : elle les rappela vite à l'ordre, et, rougissant de honte, présentèrent des excuses.

Je pouvais enfin être avec elle sans aucun risque d'attaque ennemie.
J'arrivais face à elle et l'étreignis enfin, après tant d'attente. Nous nous étions bien vus à Shattrath mais, cette zone étant un sanctuaire, nous avions un peu honte d'esquisser quelques gestes trop... révélateurs, sous peine d'être bannis par les Naarus.

Mon coeur battait à l'unisson avec le sien, et, tandis que je l'étreignais, je sentais ses bras se serrer contre moi, le plus fort possible, comme si elle ne voulait pas que je m'en aille trop vite, comme toutes ces fois passées. Et ce n'était nullement ma volonté.

J'enlevais alors mon casque, fermais alors les yeux et l'embrassais langoureusement. Enfin.
Je sentis qu'elle aussi l'attendait avec impatience, et cela ne me rendait que plus heureux. Nous n'étions plus obligés de nous cacher et vivions sans honte aucune nos retrouvailles au milieu de nos frères d'armes respectifs.

Puis, un tauren surgit et il fut trop tard pour que j'esquive son attaque ; son éclat lunaire m'avait touché. Je maudissais ce fourbe d'avoir gâché ce moment de bonheur et de légèreté intense ; je voulais l'attaquer, mais au fond de moi, mon coeur me disait de résister à cette offense, et de rester le plus longtemps possible auprès de ma bien-aimée, Sân. Je n'allais pas à mon tour tout gâcher, juste pour placer ma dague dans le dos de ce druide.
Les membres de la guilde Pure devenaient de plus en plus nombreux, et les Parabellum, essayant de leur faire comprendre que je n'étais pas une menace, n'arrivaient pas à les convaincre, je devais me préparer à quitter les lieux le plus vite possible.

Prenant les mains de Sân, je m'agenouillais alors, et les lui baisais. Je me relevais, embrassais son front, et me promis alors de lui confectionner une bague en utilisant mes talents de joaillier.

J'esquivais un signe, et les Parabellum me dirent au revoir. Sân me sourit, et m'accompagna devant les portes du repaire de Medivh.

J'y retrouvais mes compagnons, qui ne manquaient pas de me charier, et, toute la soirée durant, mon esprit se demandait quelle pierre précieuse j'allais pouvoir tailler pour Sân, afin qu'elle ait toujours sur elle un petit quelquechose venant de moi...
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